L’Ecole :

Il y a 50 ans les classes du primaire étaient prises en compte par trois enseignants :

Mademoiselle Felix s’occupait de deux classes de maternelle et du cours préparatoire.

Mademoiselle Guillermet s’occupait des cours élémentaires de première et deuxième année.

Monsieur Gros s’occupait du cours moyen de première et deuxième année et de la préparation au “certif” (le certificat d’ètudes). Lorsque ses fonctions de maire l’appelaient il laissait la direction des trois classes à une “grande du certif”

Il n’y avait pas bien sûr de ramassage scolaire et, hiver comme été, ceux de Bloux descendaient tous les matins à l’école à pied en même temps qu’y montaient ceux de La Joux.et de Gratteloup.Le flux s’inversait tous les soirs, toujours en bandes. Le village à l’époque comptait 608 habitants et toutes classes confondues je ne pense pas qu’il y avait beaucoup plus de 70 élèves dans toute l’école. On y recevait des cours de morale, des cours d’instruction civique, on y chantait des ritournelles campagnardes reprises en canon :

J’ai lié ma botte avec un brin de paille

J’ai lié ma botte avec un brin d’osier

J’en avais tant j’en avais plein ma hotte

Pour les porter j’ai du les lier

Mais, Français de fraîche date (moins d’un siècle), on y apprenait aussi l’hymne national (en fait, en toute une vie, ce n’est qu’à l’école communale de Valleiry que j’ai eu l’opportunité d’apprendre les 3 couplets de la version officielle de La Marseillaise ). Pour les lecteurs qui disposent du Haut Débit j’en rappelle la version complète (et bien désuète).