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Edité par RingSurf
Livre d'or
Epilogue

 

Chapitre IX Epilogue

 

Ici, je m’arrête, car je ne veux pas être mon propre biographe. Ce serait de l’impertinence eu égard à la valeur du sujet. Du reste, on ne doit dire ni du bien ni du mal de soi-même. Laissons aux autres, s’ils le veulent, le soin de formuler une appréciation.

Cependant, après avoir salué très bas la mémoire des 48 soldats de la paroisse tombés pour la France, au cours de la guerre 1914-1918, dont les noms sont gravés dans tous les cœurs mieux encore que sur la pierre ; après avoir gémi sur le désastre de la dernière guerre (1939-1940) dont pour l’instant l’on ne doit parler qu’avec discrétion, il me reste à signaler deux faits de ces dernières années, très importants pour l’honneur de la paroisse.

Il s’agit tout d’abord de l’embellissement de l’église, oeuvre accomplie avec une générosité et un entrain inouïs, au cours de l’année 1921. Je me suis laissé dire par un Vicaire général, M. le Chanoine Morand, que c’est à Valleiry qu’a commencé ce genre de travaux, après l’autre guerre.

Le Comité pour la souscription individuelle et familiale remplit son rôle à merveille. Révérend Montilleri, Curé du Grand-Lancy, hélas ! décédé récemment, nous apporta toute sa compétence bénévole. Son frère, Charles, déjà dans l’autre monde également, suivait avec exactitude les conseils de son aîné. M. Eugène Sogno, entre-preneur, trouva, pour la décoration, un véritable artiste en M. de Georgi. Lui-même, M. Sogno, nous donna toute son activité et son talent. L’œuvre réussit parfaitement. Que la paroisse soit remerciée, une fois de plus !

La seconde œuvre importante qui mit Valleiry en relief ces dernières années, c’est le don d’une troisième cloche que le donateur lui-même, Révérend Joseph Favre, depuis décédé, comme aumônier à Thonon, baptisa, par délégation de Mgr l’Evêque, en la fête de la Pentecôte 1937.

Ce fut un beau jour pour la paroisse. La joie brillait sur tous les visages. C’était l’union sacrée, comme à l’inauguration de l’embellissement de l’église (Noël 1921), comme à l’Armistice du 11 Novembre 1918.

Les détails des dons reçus pour défrayer les dépenses accessoires : transport, installation, etc., se trouvent aux Archives de la paroisse. Ceux qui désireraient posséder cette documentation n’ont qu’à s’adresser à leur Curé présent ou futur. Quel qu’il soit, il se fera sûrement un plaisir de les renseigner.

Mais j’ai cru qu’il serait fastidieux d’allonger ce récit avec des chiffres et tous les détails dont il ne faudrait omettre aucun, pour être juste et respectueux de toutes les bonnes volontés.

Cet exposé a été fait, en son temps, du haut de la chaire de vérité. Si mon successeur juge utile d’en rafraîchir, un jour, la mémoire à ses paroissiens, dès mon vivant et après ma mort, bien moins encore, je n’y vois aucun inconvénient.

J’ai dit que je ne veux pas faire mon autobiographie. Mon récit est donc à peu près terminé.

Toutefois, j’ajoute en appendice, telle que je l’ai trouvée aux Archives paroissiales, une relation très intéressante et sans signature sur l’ancienne école des filles de Valleiry et sur leurs maîtresses. Je transcris ce document sans rien y ajouter ni en retrancher un mot. Que le lecteur veuille bien m’en croire !

L’impression qui résulte de ce rapport, c’est la constatation de l’accord intime qui exista entre le temporel et le spirituel pour procéder à l’ouverture de cette école et, d’autre part, une autre constatation non moins évidente, celle du bien immense que firent, tout de suite, les Maîtresses.

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