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G. GAVARD
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VALLEIRY
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La Paroisse
Dédicace :
A Mr et Mme Massot, née (Chautemps) à Valleiry, dont une tante religieuse est signalée p.148 (pagination originale) de cette brochure. Humble hommage en Notre - Seigneur.
G.G
NIHIL OBSTAT
Annecii, die 21 Augusti 1940.
E. Pernoud, Censor Deputatus
IMPRIMATUR
Annecii, die 23 Septembris, 1940.
J. Pernoud, Vic. C.
Préface :
Voici une monographie de Valleiry. Il en existe ou, du moins, il en a existé une plus ancienne. Publiée par M. Forestier, alors instituteur dans cette commune, je l’ai eue en mains avant la guerre de 1914. Elle me parut incomplète et, malgré le mérite de son auteur, je ne m’en souviens pas d’une ligne.
Du reste, nous n’avons pas le même objectif. Il sera question, ici de la paroisse, et non pas directement de la commune de Valleiry.
J’ai eu le loisir, en 30 ans, de lire quelques documents sur ce coin de terre qui me fut confié, au point de vue spirituel ; j’ai feuilleté un certain nombre de brochures ou volumes qui s’y rapportent plus ou moins. La plupart de ces volumes m’ont été communiqués par le R.P. Buffet, infatigable historien de nos sanctuaires de Savoie. Qu’il daigne recevoir mes sentiments de très grande reconnaissance.
Il m’a paru utile de faire part à mes ouailles de ces humbles recherches. Ce sera un témoignage de l’intérêt que j’ai pris à leur paroisse et à leurs âmes.
Loin de moi la prétention d’avoir exécuté un travail définitif, irrécusable de tous points ! Quelques données m’ont évidemment échappé. Un autre pourra trouver davantage. S’il vous en fait part, mes chers paroissiens, veuillez le remercier.
Pour mon compte, j’ai fait ce qui m’a été possible, en vue de vous être agréable - toutefois avec le souci de la vérité.
D’ailleurs, dans une monographie, nous ne sommes pas sur le terrain du dogme. L’histoire rapporte des faits qui paraissent certains ; elle en laisse d’autres dans l’ombre, par défaut de précisions nécessaires : au lecteur de se faire une opinion ! Libre à lui de douter lorsque des témoignages qui lui semblent insuffisants sont jetés sur le plateau !
A ma connaissance, mes paroissiens ne se priveront pas de l’exercice de ce droit. Cependant je les assure que je n’affirmerai que selon références sérieuses. Du reste, ne faut-il pas, en ceci comme en tout, une certaine confiance de part et d’autre ? Quiconque a étudié une question ne mérite-t-il pas qu’on ait égard à son effort ?
Dans le cadre de ces sentiments et en dépit d’une critique légitime, nous nous donnerons la main : le lecteur avisé et le modeste chroniqueur. Si parfois la route ne paraît pas sûre, celui-là pourra se réfugier dans sa liberté d’allure et celui-ci dans l’aveu de son incapacité à fournir moins de sujets à discussion.
G. Gavard
Curé de Valleiry, 1940.
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TABLE DES MATIERES
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